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Le Jujitsu (Ju-jitsu ou ju-jujitsu)

Historique du Jujitsu

Technique de combats venant de différents arts, c’est au 8 ou 9ème siècle que les « Bushi » (guerriers), ont élaborés le Ju Jitsu. Dès l’époque de KAMAKURA (12è au 14è siècle), les « samurai » reprennent cet art et le codifie. Le Ju Jitsu est un art de combat à courte portée, mettant l'accent sur des techniques dures et circulaires, qui sont essentiellement des projections, des clés, des saisies et des étranglements. Les coups frappés (atemi) existent mais restent généralement limités. Cette discipline a été conçue pour qu’un guerrier désarmé puisse se défendre face à un adversaire armé.

Le Jujitsu en France

C'est en 1904, qu'un certain Guy de Montgrillhard (surnommé Ré-Nié) ouvre une salle de sport de combat. Le succès du Jujitsu va grandissant avec les victoires que remporte celui-ci au cours de ses célèbres défis. Le défi qui lança la mode du Jujitsu fut celui où Ré-Nié affronta et vainquit George Dubois grand boxeur et maître d'arme qui s'était insurgé contre le Jujitsu et la méthode japonaise. L'enthousiasme pour le Jujitsu disparaîtra à la suite de la défaite de Ré-Nié face à un lutteur russe; des années plus tard le Judo allait faire ses premiers pas...
Arrivé en France en octobre 1935, Mikinosuke Kawaishi, qui vient de recevoir son 4e dan, commence à y enseigner le judo, qui avait eu beaucoup de mal jusqu'alors à s'imposer malgré plusieurs séjours de son fondateur Jigorō Kanō.
En juillet 1936, Kawaishi crée le Club Franco-japonais. Les premières ceintures noires sont, Maurice Cottreau, Jean De Herdt, Paul Bonet-Maury, Jean Andivet, Roger Piquemal, Jacques Laglaine, Guy Pelletier, Jean Beaujean, Robert Lenormand, Loufti, Georges London, Guillaume.
Kawaishi reprend le système des ceintures de couleurs élaboré par les judokas anglais entourant Jun'ichirō Koizumi auquel est alors associé un programme d'enseignement. Les ceintures de couleur, correspondant aux grades intermédiaires entre le débutant et la ceinture noire n'existaient pas dans le judo japonais. Le succès national et international de la méthode Kawaishi, fruit du travail conjoint de l'expert japonais et de Moshe Feldenkrais, est à l'origine de l'adoption généralisée de ce système typiquement occidental.

A la fin de l'année 1937, le Club Franco-japonais ferme ses portes et intègre le Jiu-Jitsu Club de France, situé au 82 rue Beaubourg. Fondé un an plus tôt par Moshe Feldenkrais (Jigorō Kanō a accepté la présidence d'honneur), ce club est l'émanation de la section judo-jiu-jitsu de l'École Spéciale des Travaux Publics de la Ville de Paris initiée par Feldenkrais vers 1929. Kawaishi assure ainsi la direction technique du JJCF qui devient la première structure permanente du judo français.
En 1938, Mikinosuke KAWASHI reçoit de Jigorō KANO le 5e dan.
En 1970, Bernard PARISET crée une méthode de Ju Jitsu qui s'intègre à la FFJDA.

En 1976 la méthode mise au point par Bernard PARISET est publiée par la FFJDA.

En 1982, la commission nationale Ju Jitsu de la FFJDA à laquelle Eric PARISET va participer activement est créée. La fédération européenne de Ju Jitsu fait son apparition la même année.

En 1995, Eric PARISET qui a été l'un des grands acteurs de la renaissance du Ju Jitsu en France démissionne de la commission nationale Ju Jitsu de la FFJDA

D' abord Association Atemi Ju Jitsu (AAJJ), la Fédération Ju Jitsu Défense Personnelle  (FJJDP) est née en 1996 du désir d'Eric PARISET et de Patrick GERBY de fédérer tous les clubs fidèles à leur vision du Ju Jitsu et à leur style.

Pratiquant un Ju Jitsu traditionnel et en toute indépendance, c'est en 2001 qu'elle a intégré le département lutte éducative et art traditionnel de la Fédération Française Sport Pour Tous. Ceci permet à cette fédération et à ses clubs, d'obtenir l'agrément jeunesse et sport et à ses adhérents de passer des diplômes d'enseignement. A ce jour elle compte une quinzaine de clubs répartis sur plusieurs régions de France, elle est animée techniquement par deux hauts gradés 7ème D : Patrick GERBY qui en est le responsable technique et Henri BARTHEZ .
la FJJ compte des clubs répartis sur plusieurs régions de  FRANCE : l'ouest, la région parisienne et l'est. Elle recense 300 adhérents.

 

Définition

Le ju-jitsu, ou jūjutsu ou encore jiu-jitsu, regroupe des techniques de combat qui furent développées durant l'ère féodale du Japon pour se défendre lorsque l'on est désarmé. Ces techniques sont parfois classées en 3 catégories principales : Atemi waza (technique de frappe) ; Nage waza (technique de projection) et Katame waza (technique de contrôle) afin de maîtriser un adversaire.

En japonais, (jūjutsu en transcription selon la méthode Hepburn) signifie littéralement « technique de souplesse » ou « art doux » ou encore « méthode permettant d'utiliser au mieux la souplesse ». "Ju" pour souplesse et "Jutsu" pour technique. Il existe diverses transcriptions phonétiques approximatives ce qui explique les différentes orthographes[1]. L’orthographe ju-jitsu est la plus utilisée dans la littérature francophone, bien que cela ne corresponde pas à la consonance.

Au début du XXe siècle, des personnes se sont inquiétées de la disparition de ce savoir, due à la modernisation de l'armée, et ont collecté les techniques de différentes écoles (ryu) de ju-jitsu pour en faire une pratique moderne, adaptée à la nouvelle société ; ainsi naquirent le judo, l'aïkido ou plus récemment le jiu-jitsu brésilien. De par ce fait, le ju-jitsu est souvent qualifié d'« art-mère »

Sur saisie par exemple de face, défense avec contrôle par clé sur le coude Waki gatamé (utilisation des points vitaux)

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